Les chaldéens |
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ChaldéeLa Chaldée est une ancienne région située entre les cours inférieurs de l'Euphrate et du Tigre. Les premiers habitants civilisés qui occupèrent cette région portaient les noms de Sumers et d'Akkads, qui désignent, soit deux peuples différents, soit plutôt deux fractions d'une population qu'on s'accorde à regarder comme de race touranienne. Les Chaldéens habitaient au sud-ouest de Babylone. C'est un ancien peuple nomade du nord de l'Assyrie. Les Chaldéens existent toujours et ont réussi a garder leur langue et leur culture intacte. Pendant les années 1980, ils ont été forcé d'immigrer en Europe et aux États-Unis après avoir été persécutés par les Kurdes pendant des décennies. Histoire [modifier]Du IXe siècle au VIe siècle av. J.-C., les Chaldéens jouèrent un rôle important dans l'histoire de l'Asie et contribuèrent à la destruction de l'empire assyrien. Pour une courte période, ils firent de la Babylonie, qui progressivement s'appela la Chaldée, la puissance dominante de la Mésopotamie. L'un de leurs rois les plus brillants fut Merodach-Baladan II (roi de 722 à 710 av. J.-C.) qui combattit courageusement mais sans succès, quatre puissants monarques assyriens : Teglath-Phalasar III (roi de 745 à 727 av. J.-C.), Salmanazar V (roi de 727 à 722 av. J.-C.), Sargon II (roi de 722 à 705 av. J.-C.) et Sennacherib (roi de 705 à 681 av. J.-C.), le destructeur de Babylone. Les successeurs de Sennacherib, Assarhaddon (roi de 681 à 599 av. J.-C.) et Assurbanipal, maintinrent leur contrôle politique sur la Babylonie en dépit de nombreuses révoltes et défections. En 626 av. J.-C. toutefois, lorsque l'Assyrie fut menacée par les Mèdes, les Scythes et les Cimmériens, un Chaldéen du nom de Nabopolassar (roi de 626 à 605 av. J.-C.) se proclama roi de Babylonie et, s'alliant aux Mèdes, contribua à la destruction de la puissance assyrienne. Prenant avantage de la position de faiblesse de l'Assyrie, l'Égypte commença à menacer la Palestine et la Syrie. Dès son avènement en 605 av. J.-C., Nabuchodonosor II marcha à la rencontre des Égyptiens et les battit à Karkemish (en Syrie actuelle). Son règne, qui dura quarante-trois ans, est marqué par une extension du contrôle politique de la Babylonie sur la majeure partie de la Mésopotamie. Il est connu des lecteurs de la Bible pour être le destructeur de Jérusalem et le roi qui emmena les Juifs en captivité à Babylone. Pour les archéologues et les historiens, il est celui qui reconstruisit Babylone, sa capitale, et qui restaura un grand nombre de temples dans toute la Babylonie. La renaissance babylonienne ne dura pas longtemps. Après la mort de Nabuchodonosor en 562 av. J.-C., commença une interminable lutte pour le pouvoir. En 556 av. J.-C., Nabonide, gouverneur de la ville sous Nabuchodonosor, accéda au trône et eut à se mesurer à l'influente classe des prêtres de Babylone. Ayant laissé la cité de Babylone sous la régence de son fils Balthazar, il se retira à Harran et plus tard dans l'oasis de Teima, dans le désert d'Arabie. En 539 av. J.-C., il fut fait prisonnier par Cyrus le Grand, qui entra dans Babylone sans rencontrer de résistance. Annexée à la Perse, la Babylonie perdit son indépendance. BABYLONE ET LES CHALDEENS
La splendeur babylonienne, reconnue par les prophètes juifs Isaïe et Jérémie, décrite, entre autres, par le Grec Hérodote et les Arabes Ibn Khordadbeh et Tabari, est aussi attestée par l'archéologie. Le site couvre environ 975 ha délimités par une enceinte extérieure longue de 11,5 km; celle-ci, construite à l'époque de Nabuchodonosor, se compose de deux murs: l'un, intérieur, épais de plus de 7 m, est fait de briques séchées au soleil; l'autre, extérieur, large d'une dizaine de mètres, est édifié à partir de briques cuites. C'est au centre de cet espace que s'étend, à cheval sur le cours ancien de l'Euphrate, le coeur de la ville de Babylone. Ce noyau, qui abrite les palais royaux, les temples, une voie dite «processionnelle» ainsi que des quartiers d'habitation, est également entouré d'un rempart. Son enceinte, en briques crues, percée de huit portes, est faite de deux murs parallèles flanqués de tours et séparés par un fossé rempli d'eau. La porte d'Ishtar, haute d'au moins 15 m, est remarquable par la richesse de son décor; sa façade flanquée de deux tours est ornée de dragons (symboles de Mardouk) et de taureaux (symboles d'Adad), motifs en briques moulées en relief et émaillées en blanc et en jaune sur fond bleu réalisés à l'époque de Nabuchodonosor. Parmi les bâtiments alignés de part et d'autre de la voie processionnelle, le palais sud, construit pour l'essentiel sous les règnes de Nabopolassar et de Nabuchodonosor, étonne par ses majestueuses dimensions (322 à env. 190 m). Au sud de ce palais se dresse la ziggourat appelée
Etemenanki («Maison du fondement du ciel et de la terre»). Cette tour de Babel,
dont la destruction a été achevée par Alexandre le Grand, n'existe plus. On
sait seulement qu'elle était construite sur un plan carré de 91 m de côté; ses
étages, peut-être au nombre de sept, supportaient une chapelle qui, selon
Hérodote, était rehaussée de briques émaillées. A proximité de la ziggourat,
toujours dans cette même partie de la ville, se dressait l'Esagila, énorme
sanctuaire dédié à Mardouk. source : www.memo.fr | ||
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