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Main » 2008 » August » 9 » L'empire Romain part III la chute
L'empire Romain part III la chute
9:26 PM

L'Empire romain en 410 apr. J.-C.

Les causes de la fin de l'Empire Romain
L'Empire romain a-t-il été assassiné par les Barbares ou bien est-il mort de l'incapacité de ses dirigeants? A toutes les époques, Rome a su accepter l'installation de peuples barbares en deçà de ses frontières. Durant le IVe  siècle , cette politique prend de l'ampleur et, surtout, nombreux sont les généraux d'origine barbare, souvent très capables mais jalousés par les Romains de vieille souche.  

L'armée ayant été affaiblie en 351 par une guerre civile, Valentinien I
a du mal à contenir les attaques des Francs et des Alamans sur le Rhin. Son successeur, Valens, est tué par les Goths, et l'armée du Danube anéantie à la bataille de Mursa (378). Théodose, enfin, consent à l'installation d'un Etat goth allié au sud du Danube, avant de rétablir la puissance romaine face aux Sassanides, ce qui assure la paix sur ce front jusqu'en 502. Deux usurpations, en 383-384 et en 392-394, affaiblissent les armées romaines du front rhénan; puis, dans la bataille de la Rivière froide les deux armées romaines se détruisent mutuellement.

Un déséquilibre entre l'Orient et l'Occident
A sa mort, en 395, Théodose laisse l'Empire à ses deux fils: l'Orient à Arcadius, l'Occident à Honorius. Ce partage entérine le déséquilibre entre un Orient prospère et un Occident épuisé. Le général vandale Stilicon, nommé régent par Théodose, est mal accepté par l'entourage d'Arcadius; il réussit néanmoins à se maintenir une dizaine d'années.  

Le 31 décembre 406, Vandales, Sarmates, Alains et Alamans franchissent le Rhin et ravagent la Gaule septentrionale et occidentale, où débarque un usurpateur avec l'armée de l'île de Bretagne, qui est, dès lors, définitivement abandonnée. Stilicon, qui ne peut compter que sur l'armée d'Orient, est arrêté et décapité en 408, et l'armée d'Occident épurée de ses partisans.  
 

Rome assassinée
Lorsque le Goth Alaric, poussé par la cour de Constantinople, s'empare de Rome, en août 410, il la livre au pillage avant de partir avec ses Wisigoths s'installer en Gaule méridionale.  

La cour de Ravenne (capitale impériale en 402), trop affaiblie, doit accepter l'installation de royaumes barbares en Gaule, lesquels apportent leur concours lors de l'invasion d' Attila, repoussée en 451. Mais l'autorité romaine, restreinte peu à peu, disparaît en 486 avec les conquêtes de Clovis, le roi des Francs. La péninsule Ibérique tombe sous le contrôle des Wisigoths, tandis que l'île de Bretagne résiste aux Saxons, qui n'achèvent leur conquête qu'en 550.  

L'Afrique romaine est envahie en 429 par les Vandales, qui créent un empire maritime. Malgré l'installation de Barbares fédérés, les provinces danubiennes restent romaines, passant de l'autorité de la cour de Ravenne à celle de Constantinople.  

Sous le gouvernement d'Aetius (429-454), excellent général et diplomate, l'Italie connaît un répit et Rome retrouve une partie de sa splendeur. Mais l'assassinat d'Aetius par Valentinien III ouvre la voie aux usurpations, certains empereurs n'étant d'ailleurs que les prête-noms de chefs barbares. L'un d'entre eux, Odoacre, dépose le tout jeune empereur Romulus Augustule et décide de reconnaître l'autorité de l'empereur de Constantinople (476).  


Les invasions Barbares

En 489, les Ostrogoths de Théodoric s'installent en Italie et rétablissent formellement l'Empire romain d'Occident, jusqu'à la reconnaissance de Théodoric comme roi d'Italie, en 497. Cependant, dans les faits, l'Empire romain n'existe plus dans un Occident désormais entièrement soumis aux Barbares, mais persiste en Orient.  

Particulièrement affaibli par des querelles religieuses, notamment celle relative au monophysisme, l'Empire d'Orient conserve néanmoins les mêmes territoires qu'en 408; le règne d'Anastase (491-518) lui permet de restaurer ses finances et de réorganiser son armée.

L'Occident, plus durement assailli par les Barbares, est miné par les intrigues de palais, et l'effort fiscal demandé à ses populations est durement ressenti. Pour les aristocraties urbaines comme pour les paysans, le gouvernement des Barbares est moins pesant que celui de l'autorité impériale. Si l'Empire est bien assassiné, il faut reconnaître que de fragile il est devenu faible.  

Rome, livrée à un troisième pillage en 472, voit sa population tomber à quelque 120'000 habitants, et son aristocratie ruinée ne peut assurer ni les jeux, ni l'annone, ni l'entretien des édifices publics. Son évêque conserve cependant un grand prestige. Dans un Occident où la vie urbaine connaît une régression quasi générale, elle demeure, à l'aube du VI e  siècle, la principale cité, et la plus sainte.  

Cité-Etat à l'origine, qui s'assure le contrôle du Bassin méditerranéen et crée une monarchie originale, Rome a su intégrer politiquement et culturellement les peuples les plus divers. La culture, les langues, les littératures, mais aussi les institutions des pays méditerranéens viennent en grande partie des Romains, qui, en douze siècles, ont profondément marqué les régions qu'ils organisèrent, et leur héritage est loin d'être aboli.


Dans la cité, le fait majeur des Ve et IVe  siècles av. J.-C. est l'opposition entre plèbe et patriciat, lequel groupe les familles dont l'origine remonterait aux rois légendaires de Rome et qui auraient donné les premiers sénateurs.

Plèbe et patriarcat
La plèbe regroupe non seulement les nouveaux venus (époque étrusque), mais aussi des familles sénatoriales (plus récentes) et les clients de toutes les familles sénatoriales.

Le patriciat entend confisquer les magistratures et les sacerdoces publics, et va jusqu'à prétendre interdire les mariages avec les plébéiens. La plèbe, en réaction, se donne des magistrats particuliers, les tribuns et les édiles (au nombre de quatre à partir de 471). Cependant, comme ses membres sont astreints au service militaire et, pour les plus riches, sont électeurs à défaut d'être éligibles, elle fait la grève du service militaire et des élections, ce qui entraîne la paralysie de la cité.  

Dans l'euphorie de la conquête, la situation politique connaît des apaisements successifs: un droit commun est mis en place (loi des Douze Tables), puis les plébéiens obtiennent le droit au mariage, la reconnaissance des pouvoirs de leurs magistrats, l'accès au consulat et à toutes les magistratures, ainsi qu'aux principaux sacerdoces. En 287, la loi Hortensia donne tout pouvoir à l'assemblée de la plèbe, dont les décisions («plébiscites») auront force de loi pour tous.  
 


Les institutions
Au début du III e  siècle, Rome est donc régie par une constitution aristocratique modérée: une assemblée, les comices centuriates, où seuls les plus riches votent réellement, décide de la guerre, vote des lois et élit les magistrats supérieurs (consuls, préteurs et, tous les cinq ans, censeurs); une autre assemblée, les comices tributes, ouverte à tous mais où le décompte des voix se fait par tribus - celles-ci sont très inégales en nombre de citoyens -, décide de la paix, choisit les magistrats inférieurs et vote des lois.  

De son côté, l'assemblée de la plèbe choisit ses édiles et ses tribuns et vote les plébiscites. La charge des magistrats est annuelle et collégiale, à l'exception de la dictature, limitée à six mois, et qui est décidée en cas de troubles ou de danger extérieur grave. Seuls les citoyens participant aux comices centuriates peuvent accéder aux magistratures et, parmi eux, certains reçoivent un cheval de l'Etat pour servir comme cavaliers (ou chevaliers) dans l'armée civique.


Les dirigeants
Cette élite dirige Rome, où la compétition est vive et où les procès politiques sont nombreux. Enfin, le sénat, conseil de la cité, fort de 300 membres, accueille les magistrats sortis de charge et, à défaut, les plus vaillants des riches combattants. Il examine les projets de lois, donne son avis et dirige en fait les finances publiques et la politique extérieure; le sénat assure donc la continuité de la vie politique.  

L'équilibre des pouvoirs est garanti par des règles acceptées par tous: les dix tribuns de la plèbe sont sacrés et inviolables, mais si chacun d'entre eux peut porter aide à un citoyen victime de la décision arbitraire d'un magistrat, il faut qu'ils soient tous d'accord pour faire une proposition de plébiscite. Les censeurs révisent la liste des citoyens et des sénateurs, déclassent les citoyens indignes et expulsent les sénateurs infâmes; ils adjugent les grands travaux (par exemple, les aqueducs) et les fermes des ressources de l'Etat.



Category: DOSSIER HISTORIQUE | Views: 5799 | Added by: sourcedevie | Rating: 0.0/0 |
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